Plusieurs arguments avancés ou informations données par le ministre de la santé publique dimanche soir sont contredits par Gaston Gourmelong et le collectif d’avocats qui le soutient. L’homme qui se présente comme le père des jumeaux morts, d’une fille et affirme vivre en concubinage avec la défunte depuis 10 ans. Par exemple alors que le ministre André Mama Fouda déclare que la femme qui ouvre le ventre de Monique Koumatéké, Rose Tacke, n’est pas membre de la famille, Monsieur Gourmelong affirme le contraire.

« Celle qui ouvre le ventre est ma nièce. C’est ma nièce. Parce que j’ai entendu le ministre dire qu’elle n’avait pas de lien de parenté avec nous. Je suis prêt à prouver ce lien de parenté. C’est mon petit frère qui l’a conduite à l’hôpital. Il est là. Il s’appelle monsieur Makita. Vous le verrez tout à l’heure. Je ne sais pas ce qui se passe autour de cette histoire. Je ne sais pas exactement ce qui se passe », s’étonne-t-il. Il indique que la défunte avait régulièrement passé ses visites prénatales « dans un centre de santé du Pk 14 ». « Il y a un carnet qui le prouve. Le carnet est resté à la morgue entre les mains de l’économe de l’hôpital Laquinitinie », clame monsieur Gourmelong.

Le ministre Mama Fouda soutenait qu’elle n’avait jamais été à l’hôpital pendant sa grossesse.  Par ailleurs le porte parole du collectif des avocats venus défendre Gaston Gourmelong et 4 autres personnes interpellées dénonce : «  nous avons découvert n même temps que vous (la presse) qu’un père a été fabriqué et qu’il a même été interrogé à la télé ».

Il recommande de « faire très attention à la manipulation dans cette affaire ». Me Guy Olivier Moteng s’attend à ce qu’il y ait « des embûches, des entourloupes » sur le chemin de la recherche de la « vérité » mais jure qu’elle « sera connue ».