Mélissa Amougou s’est encore fait remarquer lors de la journée du 1er mai qui est la fête dédiée aux travailleurs du monde entier. La femme du prisonnier Jean-Pierre Amougou Belinga a utilisé son réseau social préféré (Snapchat) pour communiquer.

Elle a écrit : « Aujourd'hui, à l'occasion de la fête du travail, je suis heureuse de célébrer mon personnel de maison qui travaille 24h sur 24 depuis plus d'un an : de lundi à dimanche parfois sans rentrer dormir chez eux ».

Mélissa cite : « Mon chauffeur et gardes du corps : mes soldats. L'intendant de la maison que mon petit dernier appelle affectueusement tonton intendidou. La nounou de mes enfants : toujours présente malgré sa grossesse. Mon Staff de cuisine : toujours disponible quelle que soit l'heure. Mes agents de sécurité : avec l'œil toujours ouvert ».

« Travailler pour moi au quotidien n'est déjà pas facile, je le sais. Mais j'admire les sacrifices que vous faites pour moi. Dieu vous le rendra au centuple. Sans vous, j’aurai été une mauvaise travailleuse auprès de lui. Bonne fête du travail à tous ! », lit-on dans sa conclusion. « Lui », c’est qui ? Probablement Belinga l’homme de la maison que Mélissa n’arrive pas visiblement à oublier et elle tient à le lui faire savoir.

L’activiste Jorel Jacques Zang n’a pas manqué de commenter la situation : « OK. Madame Zomloa "3ème du nom". On a parfaitement compris que tu voulais juste nous informer que tu as chauffeur et gardes du corps, tout un intendant de maison, une nounou, tout un personnel pour ta cuisine, toute une équipe de sécurité, tout ce beau monde juste pour toi. OK ».

« On a compris car en fait, c'est l'information que tu voulais faire passer aux Camerounais à travers ton post, comme quoi vous êtes toujours riches. Que malgré la situation, tu as toujours les avantages de la ligne 94. Tu sais, on peut être aussi intelligents de savoir lire entre les lignes hein. Tu essaies de narguer les Camerounais mais l'oiseau a vu ton jeu », dit-il.