• L'ONU a demandé la libération de Bibou Nissack et Alain Fogue
• La femme de Bibou Nissack a réagi
• Elle se réjouit de cette avancée
C’était annoncé. Les avocats du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) de Maurice Kamto ont déposé une plainte en ce qui concerne le cas de leurs militants Fogue et Nissack.
Dans une décision adoptée le 2 septembre 2022, Le Groupe de travail du conseil des droits de l’homme des Nations demande au Gouvernement camerounais de prendre les mesures qui s’imposent pour remédier sans tarder à la situation de MM. Fogue Tedom et Bibou Nissack et la rendre compatible avec les normes internationales applicables, notamment celles énoncées dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et dans le Pacte.
Au lendemain de cette décision, Mme BIBOU NISSACK, Fondatrice de Free Bibou Nissack Movement s’est réjouie de cette avancée très salutaire. « Le caractère arbitraire et totalement illégal de l’enlèvement, suivi de la détention et de la condamnation par les tribunaux militaires et ou civils de nombre de civils pacifiques non armés, détenus d’opinion au Cameroun, est désormais établi de façon indiscutable par l’Organisation des Nations Unies (ONU) », rappelle-t-elle.
« En effet, l'ONU à travers son Conseil des Droits de l’Homme, et du Groupe de travail sur la détention arbitraire y officiant, a émis de façon irrévocable l'Avis N° 63/2022 y relatif, tel qu’adopté par le Groupe de travail suite à sa quatre-vingt-quatorzième session tenue du 29 août au 2 septembre 2022. Des clarifications et précisions émanant des avocats réunis au sein du ‘’Collectif Sylvain Souop’’ sont annoncées. Une fois celles-ci faites, nous y reviendrons ultérieurement », a précisé Mme Nissack.
« D’ores et déjà, Free Bibou Nissack Movement se réjouit de cette avancée majeure qui remet le droit au centre de cette affaire kafkaïenne dans laquelle malheureusement, des enjeux politiques dictaient à outrance leurs règles arbitraires, au mépris absolu des règles juridiques les plus élémentaires. Aujourd’hui plus que jamais donc, les arrestations, les détentions et condamnations subséquentes des prisonniers d’opinion ici concernés, se trouvent infondées et de nul effet en droit », a-t-elle conclu.