Actualités Régionales of Friday, 24 July 2015

Source: L'Oeil du Sahel

La foudre décime une famille à Ngaoundéré

Ngaoundere Mosque Ngaoundere Mosque

Samedi 18 juillet 2015, pendant qu’une forte pluie tombe au centre-ville de Ngaoundéré, à Gadamabanga Kalmé dans l’arrondissement de Ngaoundéré 2e, la pluie est plutôt fine.

C’est donc sous cette petite pluie que la foudre va tuer quatre membres d’une même famille. Il s’agit du père de famille Yanzoubé Guiane, né vers 1968 à Midil, dans la région de l’Extrême-Nord, et ses filles Tchekan Mami, 15 ans, Manopel Brigitte, 13 ans et Beptika Thérèse, 11 ans.

Ils ont été inhumés le dimanche 19 juillet. Selon nos informations, Yanzoubé Guiane, qui a divorcé avec la mère de ses enfants il y a une dizaine d’années, était le gardien d’un espace appartenant à Ibrahima Bah. Le propriétaire du terrain lui avait d’ailleurs construit une maison où il habitait avec ses trois enfants. Tout à côté, il avait fait construire une hutte en paille où il se reposait en journée, qui leur servait également de cuisine. Dans les alentours, ils cultivaient aussi des champs.

«Selon toute vraisemblance, ils étaient tous sous cette hutte en paille lorsqu’il pleuvait. Ils étaient certainement en train de faire la cuisine, car on a retrouvé une marmite contenant de la viande calcinée.

Cette foudre est d’abord passée par un arbre et a cassé une branche avant de se diriger vers la hutte en paille et a foudroyé toute la famille», croit savoir un riverain. Du coup, dans la ville de Ngaoundéré, les commentaires vont bon train. «Ici, lorsqu’une foudre fait des dégâts comme à Gadamabanga Kalmé, ce n’est jamais simple.

Soit cette famille a des problèmes avec une personne ou alors, ils ont pris quelque chose qui ne leur appartenait pas. Dans tous les cas, il y a une force mystique derrière cette histoire», spécule Hamadou, un habitant de Ngaoundéré. En tous cas, le commandant de la brigade de la gendarmerie de Gadamabanga, qui est descendu sur le terrain juste après le drame, a ouvert une enquête.