Actualités of Tuesday, 5 June 2018

Source: cameroon-info.net

La gestion d’un don de médicaments divise le Maire et le Sous-préfet de Bipindi

Le don en question est un stock de médicaments d’une valeur de 1 500 000 FCFA. Le don en question est un stock de médicaments d’une valeur de 1 500 000 FCFA.

Dans son édition du 4 juin 2018 le quotidien Mutations rapporte qu’Elias Bilong le Maire de la Commune de Bipindi et Ahmadou Mourtala le Sous-préfet de l’arrondissement éponyme ne s’entendent pas du tout sur la gestion du stock de médicaments offerts à leurs populations.

Notre confrère raconte que les deux autorités ont mis le public au courant de leur désaccord, il y a de cela deux jours. Alors que les populations prenaient part à une cérémonie, au cours de laquelle elles tenaient à saluer le don du Directeur général (DG) de la société forestière Smart vision, le Sous-préfet a indiqué pour sa part, que ces médicaments doivent renforcer les centres de santé des villages Melondo et Atogba. Pour l’autorité administrative lesdits médicaments vont permettre de soigner plusieurs pathologies.

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«Les textes prévoient que des dons comme celui-ci vise à renforcer les pharmacies des formations sanitaires. Par conséquent les populations villageoises ne souffrent plus en parcourant de longues distances pour avoir des médicaments, elles les achètent sur place. Et en ma qualité d’autorité administrative je suis là pour faire respecter les textes de la République», a déclaré Ahmadou Mourtala.

C’est un point de vue que ne partage pas du tout le Maire de Bipindi. L’autorité municipale de son côté pense que ces médicaments doivent être gratuits. «M. le Sous-Préfet permettez-moi de vous dire ce que je ressens en toute sincérité. Je ne suis pas d’accord. Il s’agit d’un don en faveur des populations. Et dans ce sens, ces populations n’ont plus besoin de débourser un franc pour avoir accès aux remèdes», a déclaré Elias Bilong.

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Les autorités traditionnelles partagent la position du Maire. Leur argument est qu’un don ne saurait être vendu aux populations souffrantes.