Plus personne n’est à l’abri de l’insécurité dans les grandes villes du pays. Il ne se passe plus un seul jour sans qu’on n’entende parler des scènes choquantes, faisant le plus souvent des victimes, que ce soit en perte en vies humaines ou en dégâts matériels.
À Douala, une femme de média a eu le malheur d’être visitée par un brigand. Ce dernier a laissé des traces nettement visibles, faisant dire à la victime qu’il ne s’agit pas d’un professionnel.
Dans la capitale économique du pays, la journaliste Clarence Yongo, de retour à son domicile, constate que son plafond est percé par un ou des intrus.
Elle l’a fait savoir en ces termes : « En rentrant chez moi ce soir, je constate que le plafond de ma chambre a été forcé, la personne qui y a pénétré a laissé des traces, elle a oublié de petites babioles ici et là. Bref de l’amateurisme ».
Aussi, ajoute-t-elle, « je ne sais pas ce que vous cherchez, mais bon, je ne reçois pas de financement, en tout cas pas pour le moment ».
Clarence Yongo n’est plus à présenter. Celle-là qui a été recrutée par Sweet Fm en 2002, lançant dans la foulée le journal spécialisé Mama et mettant sur pied des entreprises d’e-réputation et de communication.
En 2013, Clarence est devenue consultante sur les projets structurants dans le pays. Dans la communication politique, elle a le mérite de travailler pour des illustres du parti au pouvoir, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) présidé par Paul Biya.
Au cours de l’année 2017, elle a travaillé sur l’image du candidat à l’élection présidentielle 2018, Serge Espoir Matomba. Il a échoué, Paul Biya a été réélu.
Elle est restée à Canal 2 International et Sweet Fm jusqu’en 2018, date à laquelle elle quitte le groupe de média, après 16 années de loyaux services. En 2020, elle est nommée directrice de campagne de Yeli Monique Kam qui est candidate à l’élection présidentielle au Burkina Faso.