Les tensions dans la partie anglophone servent de motif aux autorités pour museler les journalistes. Ainsi, les atteintes à la liberté d’expression se multiplient. Cette situation suscite l’indignation dans le pays.

Le Cameroun pointe à la 126ème place (sur 180 pays) du dernier classement de Reporters Sans Frontières sur la liberté de la presse. Ce mauvais score s’explique en partie par les fréquentes intimidations dont sont victimes les journalistes.

Les dernières en date sont du 21 janvier, quand Peter Essoka, président du Conseil national de la Communication a menacé de suspendre les médias, qui feraient l’apologie du sécessionnisme, dans leur couverture de la crise qui sévit dans la partie anglophone du pays.