Cette mère de cinq enfants est décédée le 14 janvier 2017 à l’hôpital militaire de Maroua, à la suite d’un accident de la circulation survenu le 13 janvier 2017. En sa qualité de chef d’escorte, elle convoyait du carburant pour un ravitaillement au front.
L’accident est survenu dans les encablures de Doublé, dans l’Arrondissement de Mora, Département du Mayo-Sava. «Comme le veut la tradition musulmane, le sergent-chef Haoua Fatimé Mahamat a été inhumée immédiatement après son décès», rapporte Cameroon Tribune dans son édition du mardi 21 février 2017.
«Informé de cette disparition tragique, le couple présidentiel n’est pas resté insensible. C’est ainsi que le vendredi 17 février 2017, Paul et Chantal Biya ont dépêché le Gouverneur de la région de l’Extrême-Nord pour aller à la rencontre de la famille de la disparue, pour les condoléances», relate le journal.
Outre le message de réconfort, apprend-on, Midjiyawa Bakari était porteur d’un appui financier envoyé par le couple présidentiel. Ces moyens ont été remis à la famille du sergent-chef Haoua Fatimé Mahamat, en présence des autorités militaires à la tête desquelles le général de brigade Valère Nka.
Ce dernier assure l’intérim à la tête de la quatrième région militaire interarmées (RMIA4). C’était au cours d’une cérémonie brève, qui a eu lieu au poste de commandement de la RMIA 4 à Maroua.
Depuis 3 ans, le nombre de civils et militaires camerounais morts dans la lutte contre la secte islamiste nigériane Boko Haram dépasse 1500 personnes. Cette statistique a été révélée en décembre 2016 par le ministre de la Communication, Issa Tchiroma.