Le secrétaire général de la Délégation générale à la Sûreté nationale (DGSN), le commissaire divisionnaire Dominique Baya a donné des éclairages hier au cours d’un point de presse.
Le coût
Le coût d’établissement de la carte nationaled’identité reste inchangé, soit 2 800 F a rassuré le secrétaire général de la DGSN.
Les délais d’attente pour le retrait
A ce niveau, Dominique Baya a rappelé que la durée de validité du récépissé est de trois mois, éventuellement renouvelable une fois. Celui-ci ne saurait avoir la même valeur juridique que la carte elle-même. « Mais il est possible qu’en 24 ou 48 heures ou en une semaine, que la carte nationale d’identité soit délivrée à son titulaire ».
A condition que le dossier ne présente pas de problème. « Si le dossier a des problèmes, ceux-ci sont répercutés au demandeur » et on lui explique les motifs du rejet. Ceux qui ont commencé à se faire identifier cette semaine pourront retirer leurs cartes dès la semaine prochaine, a rassuré le secrétaire général de la DGSN.
L’implication du partenairetechnique
Sur ce point, le secrétaire général de la DGSN a tenu à préciser que Gemalto est un partenaire technique qui a apporté un outil technique. « Mais ce n’est pas Gemalto qui opère. C’est de la compétence des Camerounais à partir des postes d’identification jusqu’à la production ».
Les rapports avec les services d’état civil
La collaboration est étroite entre les services de la police et les collectivités locales dans le cadre de la vérification des actes de naissance.
L’âge obligatoire de possession de la CNI
Il reste fixé à 18 ans comme l’a souligné le décret du président de la République signé le 4 août dernier. « Mais, on peut identifier un citoyen qui n’a pas 18 ans », a-t-il fait savoir, dans la mesure où des personnes n’ayant pas atteint cet âge peuvent être amenées à produire une CNI dans le cadre d’un examen.
Sur les problèmes de double identité
« La préoccupation est réelle et complexe » au regard de la nature. Le changement d’identité peut être fait de manière illégale. Mais chaque fois qu’un problème surviendra, la personne mise en cause sera notifiée et il lui sera indiqué pourquoi la carte n’a pas été produite. Il restera donc à l’usager de formuler une requête à adresser au délégué général à la Sûreté nationale.
Sur la maintenance des équipements
Dominique Baya a indiqué qu’un contrat de support et de maintenance existe entre le Cameroun et son partenaire technique à ce sujet et qu’actuellement, des Camerounais sont formés à la résolution de ces problèmes.
Y-a-t-il suffisamment de terminaux mobiles ?
Oui a répondu le secrétaire général de la DGSN, de manière à ce que les contrôles effectués soient faits sans erreurs. Ceux-ci seront également disponibles aux postes frontières et dans les aéroports.