Le quotidien Le Messager, dans sa livraison du vendredi 21 août 2015, rapporte que des escouades de policiers en civil et en uniformes ont envahis l’enceinte de la maison de la radio à Yaoundé, le jeudi 20 août 2015, suite à une rumeur de grève du personnel de la radio sis au quartier Nlongkak.
Pourtant, il n’en était rien. « Une folle rumeur a dû atteindre la police. Mais il se pose un véritable problème de renseignement à la police. Sinon, comment le Délégué général a-t-il pu autoriser le débarquement d’escouades des policiers dans l’enceinte de la maison de la radio, sans avoir la certitude d’un mouvement de débrayage », a expliqué un journaliste au reporter du journal.
« Les policiers sont arrivés et ont constaté qu’il n’y avait rien », a confié au journal un délégué du personnel de la structure. Cependant, à en croire ce dernier, l’ambiance est pesante, électrique, et empreinte de colère. de chagrin, de frustrations diverses et de morosité. « Elle est à même de faire imploser la maison », écrit Le Messager.
Aux sources du mal, les politiques sociales qui seraient mal explorées et réglementée, un grand nombre de retraités ne cache plus sa colère. En effet, le journal indique qu’il existe un malaise profond à la CRTV-Radio. Un climat délétère qui pourri la maison. A savoir : la sempiternelle question des départs à la retraite, du traitement arbitraire, indigne et frustrant des retraités. Mais surtout la discrimination sur les âges de départ à la retraite et le mauvais calcul des droits qui deviennent dérisoires à la perception.
Le Messager informe qu’il y a deux types de personnel à la CRTV. Les personnels fonctionnaires et en détachement, et les personnels directement recrutés par la direction générale. Alors que les fonctionnaires vont à la retraite à l’âge de 55 ans, l’autre catégorie atteint l’âge limite à 60 ans. « La situation s’arrangerait si on venait à appliquer la résolution du conseil d’administration qui entrevoit le départ à la retraite pour tous à l’âge de 60 ans », indique le journal.