Hier dimanche 23 février 2025, les fidèles de l’Église presbytérienne camerounaise, habitués à leur paisible moment de recueillement à la chapelle Adna, rue Ceper à Yaoundé, ont eu droit à une surprise divine… ou plutôt policière !

Un impressionnant barrage de forces de l’ordre les attendait, bien décidées à mettre leur culte en quarantaine. Motif du zèle sécuritaire ?

Un arrêté du sous-préfet de Yaoundé 1er, Harouna Nyandi, interdisant la messe. Sauf que beaucoup de fidèles, eux, n’étaient pas au courant du "carton rouge céleste".

Derrière cette intervention musclée, une crise d’une intensité biblique secoue le synode centre de cette église. Ici, on ne débat plus des saintes écritures, mais plutôt de gros sous, de procès interminables et – cerise moisie sur le gâteau sacré – d’accusations d’empoisonnement de pasteurs !

L’ambiance est si délétère que même le Seigneur, d’ordinaire patient, envisagerait de demander son transfert vers une paroisse plus paisible... peut-être sur une autre planète !