Depuis un certain temps, nous constatons qu’il y a beaucoup d’embouteillages dans les rues de Yaoundé. Qu’est-ce qui explique cette situation?
C’est normal qu’il y ait des embouteillages dans une ville comme Yaoundé où l’économie locale marche assez bien. Néanmoins, les embouteillages, ces derniers temps, dans la ville sont dus à certains facteurs. Il y a des travaux sur la majorité des axes où on creuse, et les déviations sont créées. Par exemple le tronçon Mvog-Atangana Mballa-Cami Toyota fermé à cause des travaux de réfection en cours. Et puis, il y a des magasins de stockage qui déportent leurs marchandises sur la chaussée à certaines heures de la journée. Certains automobilistes stationnent mal, créant des embouteillages. En plus, il y a des travaux d’installation de la fibre optique et tuyauteries d’eau çà et là ...
Qu’est-ce la police fait face à cette situation qui devient de plus en plus difficile pour les Yaoundéens?
Sur hautes instructions de Monsieur le délégué général à la Sureté nationale, appuyé par le délégué régional pour le Centre et depuis le mois d’août, nous essayons de faire circuler les gens en occupant les carrefours, des voies de circulation, des zones qui donnent à des établissements scolaires, des endroits fréquentés par beaucoup du monde tels que les banques, centres commerciaux ... On a déployé les éléments à moto, à vélo, des patrouilles en voitures qui interviennent partout il y a des problèmes de circulation. En plus, il y a des policiers de la circulation dans les carrefours. Nous nous battons à amener les gens à se discipliner. Nous décernons de contraventions de simple police aux gens qui ne veulent pas respecter le code de la route.
Est-ce que les Yaoundéens coopèrent avec la police pour rendre la circulation plus fluide?
Ceux qui ne coopèrent pas récoltent ce qu’ils ont semé. Coopérer c’est respecter le code de la route à travers, par exemple, le bon stationnement, le respect des vi- tesses, des feux de signalisation ... Certains automobilistes créent jusqu’à quatre rangs sur la route, bloquant les véhicules qui viennent en sens inverse. Devant des tels comportements, la police prend des mesures pour redresser les gens. En payant des contraventions au trésor public, ça leur apprend quelque chose. En plus, nous continuons à sensibiliser le public sur la nécessité de respecter le code de la route. Ceux qui ne se disciplinent pas vont nous trouver sur leur chemin.