Martin Mbarga Nguelé, le délégué général à la sûreté nationale (Dgsn), vient d’annoncer une batterie de mesures présentées comme « inoffensives » pour faire face aux différentes menaces sécuritaires qui planent sur le Cameroun.
Face aux menaces sécuritaires qui planent sur le Cameroun, la sûreté nationale, bénéficiera de nombreux projets en 2016, qui vont du recrutement de nouveaux agents de police, au renforcement de leurs capacités, à l’accroissement du dispositif de la vidéo surveillance des villes camerounaises, à la réhabilitation de l’immeuble qui va arbitrer la surveillance nationale du territoire, avons-nous appris.
Le patron de la police, a également ajouté, que le programme de «construction des nouveaux commissariats sur l’ensemble du territoire et de la soixantaine des postes de police dans les villes de Yaoundé et Douala, [les principales métropoles du pays], arrivera à terme en 2016 ».
Pour 2015, le chef de la police camerounaise, a dressé un bilan « élogieux » des forces de sécurité.
Au cours de l’année précédente la police camerounaise a procédé au démantèlement de nombreux gangs, à la saisie de nombreuses armes de guerres, va-t-il déclarer.
À ce jour, les villes de Douala et Yaoundé sont placées sous vidéo surveillance. Avec un poste de contrôle et de coordination, situé dans le quartier général de la police à Yaoundé.
Notons pour finir, que la police camerounaise a occupé le premier rang des corps les plus corrompus au Cameroun en 2015, dans le baromètre mondial de la corruption, publié par l’Ong, Transparency international.
La police est en effet, le premier corps au Cameroun où des personnes doivent payer des "pots de vins", avant tout service.