• Wilfried Ekanga réagit à la réélection de Niat Njifenfi et Cavaye Yeguié Djibril
• D’ici 2035, Niat Njifenfi pourra même déposer sa candidature à la présidence, ironise-t-il
• Niat Njifenji et Cavaye Yeguie aurait pu commander une mise en réserve de la République
« D’ici 2035, Niat Njifenfi pourra même déposer sa candidature à la présidence », c’est par ces mots que Wilfried Ekanga, l’analyste politique ironise sur la réélection de Niat Njifenfi et Cavaye Yeguié Djibril.
« Félicitations au plus jeune sénateur de l’histoire du Cameroun, Niyat Njifenji Marcel Ayopson. Il est promis à un avenir brillant, ce petit. Le fer de lance ensanglantée de la nation camerounaise », ironise-t-il sur sa page Facebook.
Selon l’analyste politique, le président du Sénat pourrait se présenter à la présidentielle de 2025 vu son âge : « d’ici 2035, il pourra même déposer sa candidature à la présidence, en lieu et place de Mvondo Fainéant 1er du nom. Et je jure de voter pour lui à ce moment-là ! N’y a pas l’homme ! Et son premier ministre sera alors Cavaye Yeguie Djibril Cissé (le dernier-né) », conclut le militant du MRC.
Cavaye Yeguié Djibril a été réélu le vendredi 18 mars 2022 président de l’Assemblée nationale (AN). L’homme politique a recueilli 148 voix contre une seule voix pour Jean Michel Nintcheu. Sur 161 votants, 12 bulletins nuls ont été enregistrés.
Tout comme Cavaye Yeguié Djibril, le président du Sénat Niat Njifenfi a été réélu le même jour. Il a récolté 85 voix sur 93 votants, pour 8 bulletins nuls.
La réélection de Cavaye Yeguié Djibril et de Niat Njifenfi a été analysée par Georges Alain Boyomo, rapporte Actu Cameroun. Dans son éditorial du 21 mars 2022 dans Mutations, le journaliste estime que « la reconduction des présidents des deux chambres du Parlement pour un an renouvelable (la prochaine élection est prévue en mars 2023), à mi-mandat du septennat de l’actuel chef de l’État (qui s’achève en 2025), considéré comme l’ultime par nombre d’analystes, est un signal à décrypter. »
« Ce d’autant plus que l’état de forme de Niat Njifenji et Cavaye Yeguie aurait pu commander une mise en réserve de la République voire une mise au repos amplement mérité » , écrit-il.