Le sommet aux USA a fait resurgir des failles de santé du Chef de l'Etat. Après le sommet, Paul Biya s'est de nouveau en Suisse précisément à Genève où il séjourne jusqu'à présent.

La semaine dernière, Maurice Kamto s'était rendu au Palais de l'Unité provoquant ainsi un tollé dans les chaumières au Cameroun. Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun a expliqué en fin de semaine dernière que son président a déposé un courrier au Palais de l’Unité. Une explication qui a de la peine à convaincre certains Camerounais rapporte le Journal du Cameroun.

A en croire le confrère, la nouvelle est parvenue au public par des images partagées sur les réseaux sociaux le 22 décembre, puis la reprise d’un journal le lendemain matin : « Guérite du Palais d’Etoudi-Yaoundé, Kamto chassé ». Ce titre a suscité plusieurs interrogations auprès du public camerounais. « Que faisait le président ‘’élu’’ à Etoudi » ? « Pourquoi Kamto voulait forcer l’entrée au Palais présidentiel ? » « A-t-il enfin compris que Paul Biya est le président de la République » ? Peut-on lire sur le réseau social Facebook. Et les commentaires n’en finissent pas.

Dans un communiqué, le Secrétaire national à la communication du parti politique affirme que Kamto s'est bel et bien rendu à Etoudi. Mais il n'a pas été refoulé.

« Maurice Kamto n’a jamais été chassé par  qui que ce soit à l’entrée de la Présidence de la République qui au demeurant reste un service public ouvert au public ; il s’y est rendu personnellement pour des raisons qui n’avaient rien à voir avec la politique ni les affaires intérieures du pays ; il a été reçu normalement et a déposé, contre décharge, un courrier portant sur un sujet sensible d’intérêt national, et est rentré normalement chez lui », explique Me Christopher Ndong Nveh.

Des indiscrétions avancent des raisons pouvant justifier la visite de Maurice Kamto au Palais. Entre autres, « ficeler les modalités de « Gré à Gré » actuellement en marche à Étoudi avec ses frères Franck et Hongla ; aller décaisser les mallettes d’argent reversées aux Pions du Régime infiltrés dans l’opposition ».