Dans une publication ce vendredi 03 mai, le Secrétaire national en charge de la Communication du MRC, Joseph Emmanuel Ateba, a répondu à une déclaration du ministre Paul Atanga Nji qui demande aux acteurs politiques de ne pas harceler les populations pour aller se faire inscrire sur les listes électorales.
"L’opération des inscriptions sur les listes électorales est une opération républicaine volontaire et non une opération de harcèlement", a déclaré monsieur Antanga Nji, à la suite d'une rencontre qu'il a eues avec le DG d'Elecam.
Pour le Senacom du MRC, Atanga Nji et le régime Biya ont simplement peur du changement qui se profile à l'horizon.
"Cette déclaration du ministre trahit le panique qui envahit les tenants du pouvoir au regard de la forte mobilisation observée et la détermination affichée de ces nouveaux inscrits à contribuer à tourner définitivement la page de 42 ans de souffrance. C’est l’occasion pour moi dire au ministre que les inscriptions ne sont pas seulement une opération républicaine mais un devoir citoyen. Le Cameroun se trouve dans un état d’insalubrité généralisée aujourd’hui parce que l’état n’a jamais pris la peine de sensibiliser les populations sur quoi que ce soit, ni sur leurs droits, ni sur leurs devoirs. Pour sensibiliser, il faut aller vers les cibles pour leurs expliquer l’objet et l’intérêt de votre sensibilisation", écrit-il.
"Les campagnes de sensibilisation des partis politiques et toutes autres organisations de la société civile ainsi que des célébrités sont un soutien bénévole à ELECAM qui a la responsabilité de cette mission. La déclaration du MINAT est le preuve que le gouvernement en place n’a jamais souhaité que les camerounais participent massivement au processus électoral et les chiffres stagnants d’ELECAM démontre qu’il y a manipulation. Il faudra que Mr ATANGA NJI revoie en hausse les effectifs de ses serpents et de ses abeilles pour nous empêcher de sensibiliser les camerounais sur un de leur droit les plus fondamentaux. Rendez-vous massivement sur les points ELECAM pour acquérir votre droit de choisir, votre liberté de décider", ajoute Emmanuel Ateba.