Dans un pays où la répression brutale des manifestants et opposants est devenue monnaie courante, le ministre de l'Intérieur du Cameroun, M. Paul Atanga Nji, semble appliquer la théorie du "fou" au pouvoir.

Cette stratégie vise à maintenir les adversaires dans l'incertitude en les persuadant que le leader est imprévisible et prêt à prendre des mesures radicales.

Toutefois, cette tactique est un exercice délicat, surtout pour un pays lié par des conventions internationales de droits de l'homme. Le Cameroun doit respecter ces obligations, même dans sa quête d'imprévisibilité calculée. De plus, la réalisation d'une telle stratégie nécessite une source d'électricité stable, un défi dans un pays aux coupures d'énergie fréquentes.

La question cruciale demeure : les dirigeants camerounais peuvent-ils maintenir cet équilibre précaire sans succomber à une violence incontrôlée ? L'avenir du Cameroun se joue sur cette ligne fine entre l'imprévisibilité stratégique et la stabilité internationale, une équation complexe que le pays doit résoudre.