Selon l'infirmier de la prison actuellement 26 prisonniers sont atteints par cette maladie.
Dans son édition du 24 mars L’œil du Sahel tire la sonnette d’alarme par rapport à l’apparition et à l’expansion de la tuberculose à la prison centrale de Garoua dans la Région du Nord. Mamoudou l’infirmier de cette prison avoue recevoir des prisonniers en grand nombre au quotidien, qui présentent des symptômes de la maladie. Les conditions de détention favorise l’apparition de la maladie dans ce milieu carcéral, souligne le journal.
Selon Mamoudou au mois de janvier 2017 17 prisonniers ont été diagnostiqués dans la prison. Mais le nombre s’est accru à la fin du mois de février. On est passé de 17 à 21 et de 21 à 26 personnes incarcérées qui souffrent de cette maladie. «Les cas qu’on a ici sont la tuberculose pulmonaire positive, la tuberculose pulmonaire négative et la tuberculose extra pulmonaire miscroscopique. Nos patients sont immédiatement pris en charge et selon leur cas», déclare l’infirmier.
Concernant la maladie qui se répand, on évoque une certaine co-infection chez les malades, sans oublier les réalités du milieu carcéral. Malgré le fait que la prison centrale de Garoua bénéficie des efforts consentis simultanément par les pouvoirs publics et leurs partenaires, la maladie fait des résistances. Comme mesure on parle du dépistage et des tests qui sont faits à l’incarcération, les examens et un traitement gratuits, avec une ration pénale.
«La tuberculose est un sérieux problème où le risque est plus élevé. C’est l’état nutritionnel des prisonniers qui favorise l’éclosion de la maladie en ces lieux et le fait qu’ils vivent dans un environnement contenu. Une attention est portée au problème de tuberculose en milieu carcéral parce que dans les prisons, elle menace tout le monde», explique le Dr Jean Louis Abéna secrétaire permanent du Programme de lutte contre la tuberculose.