Au cœur d'une saga judiciaire digne d'un thriller, l'affaire entourant la libération de Maxime Eko Eko et Jean Pierre Amougou Belinga prend des tournures inattendues, plongeant le Cameroun dans un récit captivant et controversé. Le 1er décembre 2023, alors que la libération des détenus semblait imminente, des événements imprévus ont jeté l'ombre de l'incertitude sur cette affaire complexe.

Selon les informations de Boris Bertolt, journaliste, l'intrigue commence par la convocation des avocats au tribunal militaire, munis d'ordonnances de libération authentiques. Cependant, une réunion exceptionnelle au cabinet du ministre délégué à la Défense, Joseph Beti Assomo, vient contrecarrer ces libérations, suscitant des doutes sur la coordination entre les autorités.

Cette saga judiciaire trouve ses racines dans l'enquête sur l'assassinat de Martinez Zogo. Une intervention du président Paul Biya a orienté les autorités vers la libération des non-impliqués dans le crime tout en visant les véritables coupables. L'enquête, auparavant stagnante, a été relancée par le ministre délégué à la Défense, accélérant les procédures d'audition et de confrontation.

Cependant, de nouvelles révélations pointent vers un potentiel second commando, mettant en lumière le nom de SAVOM MARTIN STEPHANE, proche du secrétaire général de la présidence, Ferdinand Ngoh Ngoh. Sa convocation au tribunal a déclenché une panique généralisée, soulevant des questions sur d'éventuelles interférences politiques dans le processus judiciaire.

Cet épisode rocambolesque soulève des interrogations sur la véritable orientation de l'enquête et suggère des influences politiques. Alors que des efforts sont déployés pour bloquer la libération des détenus, l'issue de cette saga judiciaire pourrait révéler des rebondissements inattendus, promettant une suite aussi captivante que troublante.