Actualités of Wednesday, 29 November 2023

Source: www.camerounweb.com

La vidéo de la honte : une déclaration d’Atangana choque tout le Cameroun

Denis Émilien Atangana Denis Émilien Atangana

Denis Émilien Atangana, président du Front des Démocrates du Cameroun (FDC), s'est exprimé avec passion sur les récents événements entourant la cérémonie d'enterrement symbolique du cercueil avec la photo du Professeur Maurice Kamto, organisée par des Chefs traditionnels du département de la Lékié, dans la région du Centre du Cameroun. Son intervention a eu lieu sur le plateau d'Équinoxe Soir, suscitant un débat intense dans l'opinion publique camerounaise.

La polémique a éclaté après que des Chefs traditionnels de la Lékié ont effectué des rites symboliques consistant à enterrer un cercueil orné de la photo de Maurice Kamto. Ces Chefs, mécontents des propos tenus par Kamto lors de son hommage au Professeur Hubert Mono Dzana, ont choisi cette méthode pour exprimer leur désapprobation.

Denis Émilien Atangana n'a pas mâché ses mots lors de son intervention. Il a qualifié Aristide Mono, porte-parole du groupe de Chefs traditionnels, de "déception pour la Lékié". Atangana a également exprimé ses inquiétudes concernant le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), auquel appartient Kamto, en le qualifiant de "dangereux".

L'acte des Chefs traditionnels a suscité des réactions mitigées au sein de la société camerounaise. Si certains soutiennent les Chefs pour exprimer leur mécontentement, d'autres estiment que leur réaction est disproportionnée et contraire à l'idée de cohésion nationale. Le gouvernement n'a pas encore réagi à cet événement.

La situation soulève des questions importantes sur la liberté d'expression et le respect des opinions divergentes au Cameroun. Certains estiment que la cérémonie d'enterrement symbolique va à l'encontre des principes de tolérance et de dialogue nécessaires pour maintenir la cohésion nationale.

Alors que les proches de Maurice Kamto ont condamné l'acte, l'attente se tourne maintenant vers le gouvernement pour savoir comment il réagira à cet événement qui alimente les tensions politiques dans la région de la Lékié. La société civile et l'opposition continuent de surveiller de près la situation.