Actualités of Tuesday, 21 February 2017

Source: cameroon-info.net

La ville de Bamenda replonge dans les villes mortes

Les établissements scolaires, les lycées et collèges publics étaient ouverts, sans élèves Les établissements scolaires, les lycées et collèges publics étaient ouverts, sans élèves

D’après notre source on ne saurait expliquer la raison pour laquelle, le chef-lieu de la Région du Nord-Ouest a observé le 20 février 2017, le mot d’ordre des villes mortes.

Dans son édition du 21 février 2017, le quotidien Le Jour rapporte que Bamenda chef-lieu de la Région du Nord-Ouest a replongé dans la grève. On sait que la population continuellement menacée par des personnes non identifiées est animée par un sentiment de peur. Cependant la vie depuis des jours, a semblé y reprendre son cours normal. Seulement comme le dit le journal, aujourd’hui on ne saurait expliquer ce retour à la grève à Bamenda, partant du fait que la population quoique menacée commençait petit à petit à vaquer à ses occupations. Les élèves reprenaient au compte-gouttes le chemin de l’école. Hier, l’ambiance aura donc été morose, comme lors des premiers jours de grève, selon le quotidien.

«Hier 20 février 2017, Bamenda a renoué avec la ville morte. A la levée du jour, quelques véhicules ont pourtant commencé à circuler, avant de disparaître subitement autour de 9h30. La dizaine de taxis jaunes qui a résisté au mouvement s’est contentée de desservir le tronçon qui va de la station «Mobil» Nkwen vers la localité de Bambili, où se trouve l’Université de Bamenda. Pour se déplacer, il fallait se contenter des motos. Toutefois il faut environ 10 min pour voir passer un engin au centre-ville, rien du tout au quartier», raconte le journal.

Après le tour effectué dans la ville, le quotidien constate qu’hier, «les établissements scolaires, les lycées et collèges publics étaient ouverts, sans toujours recevoir les élèves en grand nombre». Il n’y a toutefois pas eu d’incident enregistré. Car la ville de Bamenda reste militarisée. La police anti-émeute même si elle se fait discrète, elle reste présente dans les rues. «Personne n’explique ce qui a poussé les habitants de la ville à rester de nouveau chez eux», écrit le quotidien. Alors que du côté de Buea chef-lieu du Sud-Ouest, les nouvelles font état d’un retour à la normale.