Le Délégué du Gouvernement auprès de la Communauté Urbaine de Garoua paraît impuissant face au désordre urbain qui va grandissant dans son territoire de commandement. C’est ce que rapporte le Quotidien Emergence édition du 18 janvier 2017.

Les constructions anarchiques de maisons s’érigent là-bas en norme. Les mesures sécuritaires ne sont pas prises en considération. Aujourd’hui, même les zones à risque qui n’étaient pas occupées le deviennent de plus en plus. Le quotidien indique que la ville de Garoua dans la Région du Nord est en train de perdre son charme.

Pourtant, les chantiers entrepris par le premier magistrat Ahmadou El Hadj Bouba ont donné une belle allure à la ville de Garoua qui pour le quotidien brillait déjà de mille feux. Les efforts du Délégué du Gouvernement ont été salués. Sauf que depuis quelques jours, renseigne le journal, le désordre urbain a repris de plus belle.

La Communauté Urbaine inonde les radios locales avec des communiqués qui appellent les populations à plus de civisme. «Ce phénomène devenant de plus en plus récurrent, le Délégué du Gouvernement demande aux occupants des trottoirs au carrefour brasseries de déguerpir sans délai, et bientôt il y aura le déguerpissement des zones à risque dans la ville de Garoua», peut-on lire dans l’un des communiqués de l’autorité.

«Certains n’hésitent pas à construire au bas de grosses pierres qui surplombent leur domicile. Les habitants des bas-fonds et des marécages quant à eux vivent les pires inondations chaque année en saison pluvieuse», rapporte le quotidien.

Une source raconte qu’il y a de cela quelques mois, le Délégué fatigué par ce désordre a fait déguerpir les occupants anarchiques du quartier Dourouré et Plateau Taparé. L’action avait été plus ou moins bien accueillie par les populations