Mamadou Niang, ancien footballeur international sénégalais, a récemment pris la parole sur Canal+ Sport Afrique pour exprimer son soutien à Samuel Eto'o, président de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT). Dans une interview exclusive, Niang a appelé à laisser Eto'o travailler sans entraves jusqu'à la fin de son mandat, soulignant l'importance de son rôle dans l'évolution du football camerounais et africain.
« Moi, je pense qu’à partir du moment où Samuel Eto’o a été élu à la tête de la FECAFOOT, on doit le laisser travailler jusqu’à la fin de son mandat, et après, on fera les comptes, » a déclaré Niang. « Il est là pour essayer de changer les choses, de faire évoluer le football camerounais dans un premier temps mais aussi le football africain. Aujourd’hui, on ne le laisse pas travailler. À chaque fois, on lui met des bâtons dans les roues et ce n’est pas évident pour lui. »
Niang a également insisté sur la nécessité de dissocier les activités personnelles d'Eto'o de son rôle à la tête de la FECAFOOT. « Il faut dissocier ce qu’il fait à côté (en tant qu’ancienne égérie d’une marque de paris sportifs, ndlr) et ce qu’il fait pour le football camerounais. Les problèmes dont on parle, c’est avec la sélection, les problèmes qu’il y a entre l’Etat et Samuel Eto’o. Samuel Eto’o, en terme de hiérarchie est au-dessus du sélectionneur donc il doit y avoir un respect du sélectionneur comme il doit y avoir respect de la part de Samuel. »
L'ancien attaquant de l'Olympique de Marseille a souligné l'importance de la hiérarchie et du respect mutuel entre les différentes parties prenantes du football camerounais. Il a rappelé que Samuel Eto'o, en tant que président de la FECAFOOT, doit être respecté et soutenu dans ses efforts pour améliorer le football au Cameroun.
Les déclarations de Mamadou Niang interviennent à un moment où la FECAFOOT et son président font face à plusieurs défis, notamment des tensions avec l'État et des critiques sur la gestion de la sélection nationale. Niang a appelé à la patience et à la solidarité, insistant sur le fait que les résultats des efforts d'Eto'o ne pourront être évalués qu'à la fin de son mandat.
« Il faut laisser Samuel Eto'o travailler et lui donner le temps nécessaire pour mettre en œuvre ses réformes, » a conclu Niang. « Le football camerounais a besoin de stabilité et de soutien pour progresser. »