Après l’écrivain Patrice Nganang, plusieurs web activistes Camerounais pourraient se voir priver de leur liberté dans les prochains jours à croire une note du ministère de la justice parvenue à la rédaction de CameroonWeb.
La note adressée aux Procureurs généraux des dix régions indique en, effet, que des poursuites judiciaires devraient dorénavant être menées à l’encontre des internautes vivant ou non sur le sol camerounais et qui utilisent les réseaux pour propager de fausses informations.
« Des personnes non identifiés se livrent de façon récurrente à des actes de violation de la loi, menaces, intimidation, injures, appels à la violence ....au travers des réseaux sociaux. (…) J'ai l'honneur de vous demander de bien vouloir engager, après leur indentification précise par les services d sécurités, des poursuites judiciaires contre toutes personnes qu'elles résident au Cameroun à l'étranger et qui recourent aux réseaux sociaux » peut-on lire dans la note.
En novembre dernier, c’est le porte-parole de l’armée le Colonel Didier Badjeck qui avait, dans un éditorial sur la CRTV, sollicité la coopération entre Etats pour pouvoir traquer et arrêter « des individus qui insultent le Chef de l’Etat et les ministres de la République » sur les réseaux sociaux.
Quelques jours plutôt, l’officier de l’armée avait eu un échange musclé sur les réseaux sociaux avec le web activiste Boris Bertolt connu pour ses positions assez tranchées envers le pouvoir de Paul Biya.
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