L’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, a récemment confirmé des informations troublantes sur une affaire de fonds remis à l’ancien président français Jacques Chirac. Dans une interview, Gbagbo a révélé avoir donné la somme de 2 milliards de FCFA à Chirac, un fait déjà mentionné dans son livre publié en 2014, mais qui revient aujourd’hui sur le devant de la scène.
Selon Gbagbo, cette somme d’argent avait été versée à la demande de Jacques Chirac lui-même, une requête qui l’avait profondément surpris. « Cela m’a étonné qu’un président français me demande de l’argent », a-t-il confié. Cette révélation éclaire sous un jour nouveau les relations complexes entre la Côte d’Ivoire et la France à cette époque.
Gbagbo a également laissé entendre que Chirac n’était pas le seul chef d’État à avoir sollicité une aide financière de sa part, bien qu’il n’ait pas souhaité révéler l’identité des autres dirigeants concernés. Cette affaire soulève des questions sur l’influence et les relations financières entre certains dirigeants africains et leurs homologues occidentaux.
En outre, Gbagbo a rappelé que, malgré cette transaction, il a été victime d’une trahison orchestrée par la France et le Burkina Faso, qui, selon lui, ont soutenu une rébellion contre son régime. « Dans mon dos, la France et le Burkina Faso ont monté une rébellion pour m’attaquer », a-t-il déploré.
Ces déclarations ajoutent un nouveau chapitre aux tensions historiques entre la Côte d’Ivoire et la France, révélant des pratiques peu connues du grand public. Laurent Gbagbo, toujours influent sur la scène politique, semble déterminé à dévoiler des vérités qui pourraient redéfinir les perceptions sur les relations franco-ivoiriennes de son époque.