Crée en 2009 par le Président de la République, Paul Biya, après les émeutes de la faim, le Conseil National de la Jeunesse du Cameroun (CNJC) était supposé «résoudre les problèmes des jeunes dans l’ensemble. Mais il se trouve que plusieurs années après sa création, l’organe n’arrive toujours pas à assurer la fonction qui est la sienne à savoir, son rôle d’interface entre le Gouvernement et la jeunesse camerounaise», peut-on lire dans les colonnes du journal L’Anecdote en kiosque ce lundi 20 juin 2016.

Selon le journal, le CNJC est loin d’atteindre les objectifs qui lui ont été fixés, et, de plus, cet organe est au centre de scandales financiers à répétition. Jean Marc Afessi Mbafor, Président du CNJC est qualifié de «véreux» par L’Anecdote. Il se contente, nous dit le journal, de se focaliser dans la mouvance des motions de soutiens adressées au Chef de l’État ou aux membres du Gouvernement. Des actes, lit-on, qui ne permettent pas au CNJC de sortir de la pénombre dans laquelle il se trouve actuellement.

L’Assemblée Générale qui s’est tenue au Palais des Congrès de Yaoundé a permis de mettre la lumière sur les dysfonctionnements longtemps observés au sein dudit conseil. Le Président a été incapable de convaincre l’assistance au sujet de la gestion des fonds alloués à son organe. «Ce qui n’est pas surprenant, surtout quand on sait que l’argent débloqué par l’État est généralement viré dans le compte personnel de son président», peut-on lire.

Pour le journal, le CNJC n’a jamais convaincu et n’a aucune action précise à son actif. L’issue de la dernière Assemblée Générale suscite de nombreuses interrogations, notamment au sein de l’opinion publique qui se demande à quoi sert véritablement le Conseil National de la Jeunesse du Cameroun.