Ce qui se présente comme un gros tissu de mensonge risque de couter cher à Cabral Libii dans sa lutte pour la conquête de l’électorat camerounais. Le candidat du ‘Mouvement 11 millions de citoyens’ avait déclaré, il y’a encore quelques jours, avoir bénéficié de l’assistance du Cabinet Nyemb lorsque trois de ses collaborateurs avaient passé 18h dans les locaux de la légion de gendarmerie de Douala. Faux rétorque ledit cabinet qui, dans un communiqué, a nié son implication dans cette affaire.

Selon Cabral Libii, Le soir de leur arrestation, cinq membres du Mouvement se rendent à un rendez-vous convenu par téléphone avec un prétendu président d'association afin de discuter des modalités de collaboration pour la sensibilisation de sa communauté. Ce "Président" n'ayant pas honoré le rendez-vous à l'heure convenue, les membres du Mouvement s'en vont. Des minutes plus tard, ils sont à nouveau contactés par ce "President" qui s'excuse du retard et les convainc de revenir. Ce qu'accepteront de faire trois d'entre eux, par abnégation. Sauf qu'une fois au lieu de rendez-vous, ils sont "capturés" par des anti-gangs et conduits à la section "grande criminalite".

« Le cabinet Nyemb dément catégoriquement les allégations sur son implication supposée dans la défense du ‘Mouvement 11 millions de citoyens’ et/ou de ses dirigeants ainsi que toute affiliation de ce mouvement. » peut-on lire dans le communiqué.

L‘image du plus jeunes des candidats déclarés à la présidentielle d’octobre 2018 vient de prendre un coup. Quelle crédibilité peut-on accorder aux déclarations de ce dernier lorsqu’on se rend compte qu’il est capable de mentir sur de petits détails comme ceux-là ? La question vaut tout son pesant d’or.

En citant le cabinet Nyemb, est-ce une façon pour Cabral Libii de se donner plus de crédibilité? Quelle va être sa réaction après cette sortie du cabinet Nyemb ?

Ce qui est plus que sûr c’est que ses détracteurs vont encore se frotter les mains

Ci-dessous le communiqué du cabinet Nyemb et une capture d'écran de la réaction de Cabral Libii sur l'arrestation de ses collaborateurs