Du 13 février au 07 mars, les formateurs allemands ont édifié le personnel des archives nationales et certains étudiants de l’Ecole Supérieure des Techniques de l’Information et de la Communication, option documentation sur ces techniques notamment comment empêcher la détérioration des documents en y ajoutant un certain matériau?
Placé sur le thème « que cherchent les allemands au Cameroun ? », cet atelier a pour but de retracer l’histoire du Cameroun sur plusieurs plans. « Ce fond est donc un élément qui nous renseigne sur l’histoire. Mais aussi sur la sociologie, l’économie, la culture, la botanique, la vie de nos ancêtres avec la puissance allemande » a indiqué Narcisse Mouelle Kombi, ministre des arts et de la culture.
Le fond allemand fait partie des trois grandes catégories des archives nationales. « Ce fond date de plus d’un siècle. Nous avons par exemple retrouvé les fiches de paye de Martin Paul Samba et de Charles Atangana. Ce sont des choses amusantes mais très intéressantes pour notre histoire » s’est réjouie Esther Olembe, directrice des archives nationales.
Ces archivistes ont reçu leurs parchemins de fin de formation après trois semaines au cours de la cérémonie de clôture qui s’est déroulé le 9 mars 2017 à Yaoundé.