«Les Collectivité Territoriales Décentralisées dans l’ensemble des 374 mairies sur le triangle national souffrent des salaires impayés, grèves, licenciements, non-paiements des salaires aux adjoints des maires et aux maires en dépit des décrets présidentiels et ministériels qui exigent le contraire», c’est ce qui nous pousse à «organiser un mouvement d’humeur, car, par-dessus tout, nous voulons la signature du statut et la grille harmonisée unique dudit personnel», révèle une source proche des personnels des communes. Ces employés en colère préparent donc sous peu une grève nationale dans le but de faire entendre leur voix.
Selon La Nouvelle Expression du 14 novembre 2016, la source indique que la Fédération Nationale des Syndicats des Travailleurs des Collectivités Nationales Décentralisée (CTD) du Cameroun dit avoir et continue d’œuvrer pour un mieux-être de tous. «Mais elle déplore le fait qu’au Cameroun, les syndicats et la Société Civile ne sont pas tellement considérés par les instances étatiques. Comme si cela ne suffisait pas, la majorité des syndicats fonctionne en rangs dispersés, c’est pourquoi de nombreuses actions et plaidoyers menés ne portent pas souvent leurs fruits. Revenus du 17e Congrès international organisé en octobre par World Federation of Trade union (WFTU), les syndicalistes ont décidé de mettre en pratique les expériences reçues afin de susciter un changement auprès de l’État», révèle le journal.
La Nouvelle Expression rappelle que le Syndicat National des Travailleurs des collectivités Territoriales Décentralisées du Cameroun est une organisation professionnelle née le 20 août 1998 à Yaoundé, lors d’un Congrès constitutif regroupant le plus grand nombre de travailleurs et responsables syndicaux des communes des neuf provinces d’alors, sur les dix que compte le Cameroun. La fédération jouit d’une personnalité juridique et de l’autonomie financière. Elle est libre, démocratique, apolitique et indépendante vis-à-vis de toutes les institutions étatiques ou non. Elle travaille dans le sens de la promotion du bien-être des travailleurs, du développement social, économique et culturel, et de la justice sociale.