«Ceux qui connaissent les faits et gestes de Paul Biya sont les plus avertis car tout est possible alors que le pays s’apprête à franchir une étape particulière de son histoire», déclare le journal L’Epervier.

Durant trois semaines et depuis l’ouverture de la session parlementaire, les camerounais ont eu les yeux rivés vers l’Assemblée nationale et le Sénat.

Les interrogations se sont portées sur la possibilité ou pas de la révision de la Constitution et l’avènement du poste de vice-président de la République. L’élection présidentielle de 2018 continue elle d’animer les chaumières avec la supposée candidature de Paul Biya.

«Les appels à candidature en sa faveur créent un certain climat de prudence et invite les camerounais à plus de sagesse dans ce qu’on peut parler de manipulation avec un accent sur l’âge du chef de l’Etat que désapprouve une certaine opinion pour continuer à diriger le pays», écrit le journal.

L’Epervier indique que dans ce climat politique des membres du gouvernement sont en accord avec l’opposition. Ceux-ci d’après lui le démontrent «en sabotant les départements ministériels dont ils ont la charge», précise-t-il.

Le journal souligne également que 6 mois après la formation du gouvernement de Philemon Yang le Premier ministre les membres du gouvernement ont perdu le sommeil. Car après la session parlementaire, rien n’exclut d’importants changements sous l’initiative du président de la République.