Actualités of Thursday, 17 August 2017

Source: cameroon-info.net

Le Chef supérieur Bamougoum élevé à titre posthume par Biya

Jacques Fame Ndongo représente Biya aux obsèques de Jacques Fotso Kankeu Jacques Fame Ndongo représente Biya aux obsèques de Jacques Fotso Kankeu

L’inhumation de la dépouille du Chef supérieur Bamougoum a eu lieu samedi dernier à Bafoussam. Le couple présidentiel y était représenté par Jacques Fame Ndongo, ministre de l’Enseignement supérieur.

D’après le récit de Cameroon Tribune en kiosque ce mercredi 16 août 2017, la mémoire de SM Jacques Fotso Kankeu, né en 1936, a été honorée dès l’ouverture de la cérémonie, par une prière interreligieuse coprésidée par Mgr Emmanuel Dassi Youfang évêque auxiliaire de Bafoussam, le pasteur Philippe Ngueté SG de l’EEC et le Dr Cheick Ousmane Touré de la communauté musulmane de l’Ouest.

Pour ces prédicateurs, le défunt chef est une légende. Pour le maire de Bafoussam III, Daniel Ndefonkou, «un grand homme est parti, dans le silence de la nuit. Un pan du mur s’est écroulé sur l’histoire du peuple Bamougoum». Le président du conseil des notables Tatoukam Mbè, le président du comité d’organisation, Sylvestre Ngouchinghe et le Pr Gabriel Kuitche Fonkou se souviennent d’un «meneur du progrès social, un homme dynamique, un père de famille rassembleur».

L’ancien PCA de l’UCCAO était aussi un «travailleur inlassable qui avait foi en l’agriculture», confie François Mefinja Foka, le DG de l’UCCAO. Jean Pierre Fogui, chef de la délégation du Comité central du RDPC, clame sous les approbations de Marcel Niat Njifenji et Jean Nkueté, installés dans la loge des amis du défunt, que ce membre du Comité central du RDPC est demeuré jusqu’au bout, un militant convaincu et actif.

SM David Simeu, parlant au nom des chefs traditionnels de l’Ouest, rappelle que SM Joseph Fotso Kankeu a été le précurseur de la renaissance de leur association et qu’il s’est retiré, tel un lion, pour faire sa mue.

Le nouveau chef «arrêté» sous une fine pluie s’appelle Mitterrand Mumbé Fotso. C’est lui qui doit, au bout de son initiation au La’akam, conduire désormais les destinées traditionnelles du peuple Bamougoum.