Le projet de loi qui autorise le Président de la République à ratifier l'Accord de Paris sur les changements climatiques a été déclaré recevable pour examen par le comité sénatorial, présidé par le Président du Sénat, Marcel Niat Njifenji. Le projet de loi a été présenté par le Gouvernement, représenté par le Ministre Délégué auprès du Ministre de l'Administration Territoriale et de la Décentralisation en charge des pouvoirs locaux et régionaux, Jules Doret Ndongo.
Le quotidien national bilingue Cameroon Tribune du mercredi 8 juin 2016 rappelle que l'accord climatique de Paris a été adopté lors de la 21e session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP 21) qui s’est tenu dans la capitale française du 30 novembre au 13 décembre 2015.
L'accord, qui a ensuite été signé à New York (États-Unis) le 22 Avril 2016, vise à renforcer la riposte mondiale aux menaces posées par le changement climatique dans un contexte de développement durable et la lutte contre la pauvreté.
Selon le Gouvernement, la ratification de l'accord par le Cameroun est l'expression de sa volonté de synergie avec la communauté internationale pour lutter contre le changement climatique et pourrait permettre au pays de bénéficier de possibilités financières offertes par ses partenaires pour la mise en œuvre des décisions prises à la Conférence de Paris (CDP).
La Conférence de Paris de 2015 sur le climat est à la fois la 21e conférence des parties (d'où le nom COP21) à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et la 11e conférence des parties siégeant en tant que réunion des parties au protocole de Kyoto (CMP-11).
Chaque année, les participants à cette conférence se réunissent pour décider des mesures à mettre en place, dans le but de limiter le réchauffement climatique. Ce sommet international réunit 195 pays.