Après la décision du Tribunal de Paris demandant le maintien provisoire du contrat qu'équipement qui lie la Fécafoot au Coq sportif, la rédaction de CamerounWeb apprend que les nouveau maillots que porteront les Lions Indomptables vont être présentés.

Dans quelques heures, ces maillots que vont porter la sélection nationale du Cameroun au Qatar, ainsi que les maillots que pourront acheter les supporters des Lions Indomptables, seront présentés.

Selon le journaliste Boris Bertolt, "les vrais maillots des Lions Indomptables pour le Qatar 2022 seront vendus à partir de lundi. Les images des maillots seront dévoilées ce vendredi".

Selon plusieurs professionnels du Droit, la décision du Tribunal de Paris, pourra amener la Fifa à obliger les Lions à composer avec Le Coq Sportif pendant la Coupe du Monde 2022.

Le Professeur Tamkam Armel semble également être de cet avis. Selon cet érudit du Droit, "même si la partie adverse fait appel de l'ordonnance de référé, cela ne suspend pas l'exécution de la décision...Nous sommes en matière de référé… qu'en matière de référé l'appel n'a pas d'effet suspensif… seul le sursis à exécution pourra suspendre son exécution".

VOICI L'EXTRAIT DE LA DECISION


"Enfin force est de constater que la résiliation unilatérale du contrat de partenariat équipementier le 17 juin 2022, à cinq mois de l'ouverture de la Coupe du Monde de football, occasionne des répercussions financières préjudiciables nécessairement importantes pour la société LCS INTERNATIONAL qui justifie avoir élaboré un plan marketing en collaboration avec la FECAFOOT et indique devoir honorer très prochainement de nombreuses commandes auprès de ses distributeurs.

En conséquence il s'infère de l'envoi d'une mise en demeure de payer portant sur des sommes en grande partie soit non exigibles soit déjà payées, et ce nonobstant la question de la validité de l'accord verbal dont se prévaut la société LCS INTERNATIONAL, que la résiliation unilatérale du contrat de partenariat équipementier et de manière accessoire du contrat de licence, fondée sur une mise en œuvre manifestement irrégulière de la clause résolutoire, constitue un trouble manifestement illicite.

Afin de faire cesser ledit trouble manifeste, il convient dès lors d'ordonner le maintien des relations contractuelles au titre des deux contrats (contrat de partenariat équipementier et de licence) conclus le 10 janvier 2020, jusqu'au terme prévu au contrat de partenariat équipementier en son article 10, soit au 31 décembre 2023".