• Le Coq Sportif veut explorer toutes les pistes
• L'équipementier français ne veut rien lâcher
• Il veut mettre en application la décision de référé du juge français
L'équipementier français Le Coq Sportif va utiliser les grands moyens pour revenir dans ce qu'il appelle ses droits. Depuis la rupture de son contrat avec la fédération camerounaise de football de Samuel Eto'o, l'équipementier a perdu le sommeil.
De rencontres en rencontres et de négociations en négociations, tout n'est que dalle. Le Coq Sportif n'a pas eu gain de cause. Il veut accélérer les choses.
Dans la foulée, le Coq Sportif a intenté d'exéquaturer une décision de référé du juge de Paris dans l'affaire qui l'oppose a la Fecafoot.
Selon les juges et avocats, cet acte est sans intérêt. Selon Me Christian Ntimbane « le seul endroit qu'il conviendrait au Coq sportif de faire exécuter cette décision, c'est en Suisse, le siège de la FIFA. »
« C'est là- bas que ses intérêts d'équipementier officiel des Lions sont menacés. C'est comme si vous gagnez un procès contre votre débiteur camerounais en France, mais celui- ci n'a pas de compte en France, mais en détient en Suisse. Vous n'aurez pas exéquaturé cette décision au Cameroun, mais plutôt en Suisse ou ses avoirs sont détenus par un tiers qui est sa banque. La Fecafoot a ses intérêts auprès de la FIFA en Suisse. C'est là- bas que la décision du juge des référés français devrait être exécutée. Il n' y a donc aucun intérêt juridique à faire exéquaturer cette décision au Cameroun. En Suisse, la procédure d'exequatur n'étant pas contradictoire, il suffit d'une simple requête et le juge appose sa signature », explique l'avocat camerounais.
Aussi, des hommes du Président français Emmanuel Macron ont foulé le sol camerounais ce mardi. L'affaire est portée au niveau de Paul Biya qui a discuté avec Franck Paris.