Actualités of Thursday, 10 September 2015

Source: cameroon-info.net

Le DG de Camair-Co rompt le silence après la crise

Jean-Paul Nana Sandjo Jean-Paul Nana Sandjo

Le Directeur général de la Cameroon Airlines Coorporation (Camair-Co), Jean-Paul Nana Sandjo, s’est confié mardi 8 septembre dernier au journal panafricain Jeune Afrique. Sa sortie, au sujet de la crise que vit la compagnie aérienne dont il assure la gestion, intervient au lendemain de l’embarcation (sur le tard), en direction de Paris (France), de plus de 200 passagers.

Ces derniers avaient menacé d’incendier l’agence Camair-Co de Yaoundé, pour exprimer leur colère face aux multiples annulations de vols concédées par la compagnie depuis le 25 août 2015.

Jean-Paul Nana Sandjo a confié, comme pour le déplorer, que cette situation arrive « au mauvais moment ». En effet, l’appareil phare de la compagnie, le Boeing 767-300 ER, baptisé Le Dja, qui assure les vols long courrier, est en effet bloqué depuis plusieurs jours à Perpignan (dans le sud de la France) dans l’attente du remplacement d’un moteur défaillant.

« L’indisponibilité de ce produit alors que la compagnie, qui dessert une quinzaine d’escales, fait face à une affluence importante en cette période de vacances ??? », écrit Jeune Afrique.

L’hebdomadaire panafricain indique que dans le même temps, les deux autres avions composant la flotte de Camair-Co, des Boeings 737-700 acquis en leasing, sont réquisitionnés depuis quelques jours au transport des 4500 pèlerins camerounais se rendant à la Mecque.

Comble de malchance, l’un des appareils entre en maintenance alors que les rotations ne sont pas achevées. Pour résoudre rapidement à la situation, Nana Sandjo indique avoir loué deux Airbus A330, dont l’un est arrivé lundi 07 septembre à Douala avec des passagers bloqués à Paris et est reparti mardi avec les voyageurs de Douala et de Yaoundé. Le second se chargera d’achever les rotations du Hadj qui prennent théoriquement fin le 10 septembre.

Ce jeudi, la direction de Camair-Co promet un retour à la normal avec la reprise des activités du Dja. Sur la communication tant décriée au sujet des récents incidents, Jean-Paul Nana Sandjo s’explique : « lorsqu’un appareil est indisponible, nous n’avons pas de solution localement. Il faut trouver des avions disponibles, négocier et assurer les diligences. Cela prend malheureusement un certain temps durant lequel on ne peut donner la bonne information au public ».