Michèle Ngoumou est passée par la CRTV sous les ordres de Gervais Mendo Ze, ancien directeur général de la télévision publique. Entre les deux (02) personnes, il s’est passé des choses qu’il a fallu mieux pour Michèle de garder en elle-même jusqu’à une certaine période avant de témoigner. L’activiste Jacques Jorel Zang est fier de raconter une partie de cette histoire qu’il a écoutée.
Il laisse entendre que « Michèle Ngoumou. "Tata michèle" comme on l'appelait affectueusement quand nous étions tous petits. Je suis tombé par accident sur un reportage d'elle où elle raconte sa vie professionnelle à la Cameroon Radio Television (CRTV).
Notamment les terribles humiliations dont elle a été victime de la part de la direction générale de l'époque à la tour d'aluminium de Mballa 2. Et ceci, tout simplement à cause de son comportement de "dignité" et de "réserve" dans un milieu où très souvent certaines femmes se sentent dans l'obligation de "dégrader leur image" pour évoluer socialement (ce qui est terriblement triste).
Victime de l'éternelle jalousie en milieu professionnel, elle a été pratiquement rangée au placard pendant de nombreuses années par feu le professeur Gervais Mendo Ze à cause des cancans et ragots sur elle par certaines collègues.
Un témoignage poignant qui permet davantage de se rendre compte de la terrible réalité et tout particulièrement de la méchanceté qui prévaut très souvent en milieu professionnel et tout particulièrement dans les grandes boîtes (jalousie ; calomnies ; médisances, promotion canapé, sectes...).
Pendant des années des millions de Camerounais ont été édifiés et sensibilisés par cette femme à travers "Jeunesse parlons-en", une des meilleures émissions télévisées du Cameroun depuis que la télé existe.
Elle nous a marqués positivement par son professionnalisme et sa maîtrise des sujets sociaux pendant des années pourtant derrière cette performance se cachaient de terribles injustices qu'elle vivait en sourdine sans jamais se plaindre jusqu'à prendre sa retraite.
Maman Ngoumou il n'est pas aisé et facile de nos jours de garder sa dignité intacte dans les circonstances professionnelles qui ont été les tiennes pendant tant d'années car beaucoup à ta place auraient cédé à la facilité.
Ça prouve que tu es une femme digne qui a toujours eu la crainte de Dieu en toute chose et de nos jours c'est rare. Depuis toujours je t'ai toujours considérée comme l'une des meilleures journalistes du Cameroun et encore plus aujourd'hui après avoir écouté ton témoignage poignant.
Ce qui est bien c'est que feu le professeur Gervais Mendo Ze a pu te demander pardon avant sa mort en reconnaissant t'avoir fait beaucoup de mal à cause de la bouche des gens (que Dieu puisse dans son amour miséricordieux lui accorder la paix).
Maman Michèle un seul mot : bravo. Mon admiration te reste intacte car cet hommage tu le mérites vu la leçon que j'en tire à savoir préserver sa dignité en tout lieu et en toutes circonstances. Ps : aux patrons qui aiment écouter les ragots-là, vraiment arrêtez ça ».