Le chef d’état-major des armées est allé dans cette région frontalière du Cameroun avec la RCA pour prendre le pool de la situation sécuritaire et booster le moral des troupes.
Dans le cadre d’une visite opérationnelle, apprend-on dans un reportage de la CRTV diffusé ce dimanche 15 octobre 2017, René Claude Meka s’est rendu tour à tour à Garoua-Boulaï à la frontière avec la RCA et à Lom-Pangar. Le chef d’état-major des armées a touché du doigt le nombre impressionnant des réfugiés, pour la plupart des victimes de l’insécurité que traverse la République centrafricaine. En dépit d’une maîtrise relative de cet afflux des réfugiés, il y a des accrochages le plus souvent dans certains camps de réfugiés, relatent les services militaires camerounais en place.
Pour une cohabitation sereine de toutes les populations, «le général René Claude Meka a donc prescrit le renforcement des contrôles minutieux dans ces camps des réfugiés afin de démasquer d’éventuels rebelles qui s’y dissimuleraient. Ici, le 43e escadron de gendarmerie mobile, la 123e compagnie d’infanterie motorisée et le 2e bataillon d’intervention rapide veilleront à ce qu’aucun suspect ne puisse s’infiltrer», apprend-on.
À Lom-Pangar, une autre escale de la visite du général Meka, il était question d’apprécier l’arsenal sécuritaire déployé pour assurer la sécurité des grands investissements de l’État autour du barrage hydro-électrique. «Je suis venu voir si tous nos hommes sont bien en place et dans quelles conditions ils remplissent leur mission.
J’ai rencontré des hommes engagés qui, malgré des conditions de travail et de vie pas toujours faciles, s’acquittent honorablement de leurs missions. S’il n’y avait pas cette sécurité ici, vous pouvez imaginer les conséquences que pourrait subir un investissement de cette importance», a relevé le général René Claude Meka.
Au terme de sa descente sur le terrain, rapporte la CRTV, le chef d’état-major est visiblement préoccupé par l’amélioration des meilleures conditions de travail des troupes engagées pour le maintien de la sécurité à cette frontière sensible du Cameroun avec la RCA. Aussi a-t-il recommandé, un travail détaillé d’identification des différentes communautés de pêcheurs, composées majoritairement d’expatriés qui exercent sur les différents îlots en amont du barrage.