Une polémique enfle autour des actions du Grand Maître Ekoumou, accusé d’avoir déployé des moyens disproportionnés pour empêcher des mamans camerounaises de se rassembler et de pleurer leurs enfants devant l’Ambassade du Cameroun en France. Selon des informations relayées par #TGVdelinfo, la préfecture aurait publié un arrêté interdisant aux mamans de mettre les pieds à l’Ambassade, tandis qu’un impressionnant dispositif policier, incluant cinq voitures des CRS, a été déployé pour dissuader toute manifestation.
Ces mamans, vulnérables et en détresse, dénoncent la disparition ou l’exploitation de leurs enfants, qu’elles accusent d’avoir été « volés, dopés ou vendus » pour alimenter des réseaux en France. Elles pointent du doigt le Grand Maître Ekoumou, qu’elles surnomment le « buveur de sang en vin », et l’accusent de complicité avec les autorités pour les intimider et les réduire au silence.
Cette affaire rappelle un précédent datant du 26 novembre 2024, où le Grand Maître Ekoumou aurait livré la maman de Norelisse aux policiers français, suscitant l’indignation de la communauté camerounaise. Aujourd’hui, les accusations se multiplient, dénonçant une « honte pour la nation » et une légalisation implicite de la vente d’enfants camerounais.
Face à ces révélations, les appels à la transparence et à la justice se font de plus en plus pressants. Les mamans concernées exigent des réponses et une protection, tandis que l’opinion publique s’interroge sur les liens entre le Grand Maître Ekoumou, les autorités camerounaises et les forces de l’ordre françaises.
L’affaire, qui continue de faire des vagues sur les réseaux sociaux, soulève des questions cruciales sur les droits des citoyens camerounais à l’étranger et sur la responsabilité des représentants de l’État.