Actualités of Wednesday, 14 September 2016

Source: cameroon-info.net

Le Haut-Nyong adresse un mémorandum à Paul Biya

Paul Biya Paul Biya

Dans un document signé le 4 septembre 2016, 160 notabilités énumèrent les revendications et les reproches qu’elles font au Président de la République.
L’association des chefs traditionnels du Département du Haut-Nyong dans la Région de l’Est s’est réunie en assemblée générale ordinaire à Doumaintang du 3 au 4 septembre dernier pour adresser un mémorandum au Chef de l’État S.E. Paul BIYA, relaye Le Quotidien de l’Économie dans sa parution du 12 septembre 2016.

Selon le journal, si les 160 chefs traditionnels issus des 14 unités administratives de la zone sont satisfaits de la récente nomination par le Président de la République d’un de leurs «fils» à la tête du Port Autonome de Douala en la personne de Cyrus Ngo’o, et du démarrage des travaux de bitumage de l’axe Mbama-Messamena, ils exigent par conséquent «la création des annexes des Universités de Yaoundé et de Douala à Abong-Mbang, ainsi que la restitution des 10% de la redevance forestière dont les populations ne bénéficient plus depuis des années» , peut-on lire.

Ledit mémorandum souligne l’absence d’un fils du terroir au sein de l’épiscopat camerounais «il n’est pas normal qu’aucun des fils du plus vieux diocèse de la Région de l’Est ne soit élevé au rang d’Évêque. Nous savons que le Saint-Siège consulte le Chef de l’État dans la nomination des évêques. Nous attendons donc que Paul BIYA pense à l’un de nos prêtres», relève le collectif des chefs traditionnels du Haut-Nyong. Ces derniers estiment qu’ils sont dans leur rôle «de vecteur du développement local».

Pour Frédéric Fouda, chef du village Ngoumou, dans l’Arrondissement de Mboma, président du Conseil départemental des chefs traditionnels du Haut-Nyong, «en s’engageant dans la recherche des voies et moyens pour développer ses contrées, le Cameroun pourra se développer et devenir émergent d’ici 2035», lit-on dans les colonnes du journal Le Quotidien de l’Économie.