Le présentateur de l’émission «Zappresse» et «Diplomatie à la Une» de la radio Tiemeni Siantou de Yaoundé indique dans une interview accordée à Hurinews qu’il est menacé de mort pour avoir enquêté sur le  Centre Interrégional de Coordination pour la sûreté maritime dans le golfe de Guinée (CIC) qui regroupe la CEEAC, la CEDEAO et la Commission du golfe de Guinée.

En allant enquêter à l’état-major de la marine que dirige ledit centre interrégional, Calvin Blaise Ntonga relève qu'il y a découvert « un tas d’informations exclusives et croustillantes » qui met a nu un présumé detournement de 310 millions destinés au fonctionnement de ce centre.   Calvin Blaise Ntonga indique qu’il a reçu plusieurs appels des hauts gradés de l’armée le menaçant lui et sa famille de mort. Le chef d’état major de la marine est particulièrement pointé de doigt par le journaliste.

« Cette fois là, c’est le contre amiral lui-même qui m’a appelé avec un numéro toujours masqué pour me dire que je suis à l’origine de cette lettre et que là j’ai signé mon arrêt de mort. En voulant déclarer mon innocence, il a coupé l’appel », se confie Ntonga dans son interview.   Les menaces persistantes auraient obligé le journaliste qui était en mission en France pour la couverture de la COP 21, a ne plus rentrer pays.

Sa petite famille qui résidait à Yaoundé, aurait également été obligée de quitter la ville. « Comme si cela ne suffisait pas, mon épouse a du quitter Yaoundé avec les enfants parce que dit-elle, elle a reçu des appels anonymes la menaçant de mort qui lui indiquaient que si elle n’arrivait pas à dire à son mari que je suis d’arrêter ce que je suis entrain de faire, elle et moi devons déjà compter nos jours sur terre », dit-il.

  Calvin Blaise Ntonga qui dit vivre dans cette menace depuis un certain temps, compte saisir le Syndicat National des Journalistes du Cameroun(SNJC) dont il est membre, la section Cameroun de l’Union Internationale de la Presse Francophone (UPF) et le Club des Journalistes Politiques du Cameroun (Club Po).