Wilfried Ekanga, un camarade du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), a réagi à l'exclusion de Michèle Ndoki du parti. Dans une publication sur Facebook, il souligne l'importance des critiques constructives au sein d'une famille politique, tout en exprimant son désaccord avec les critiques horizontales qui nuisent à l'unité du parti.

L'analyste politique considère qu'accuser le parti dont on veut prendre la tête d'être composé de « vandales et de terroristes », responsables de renversement d'institutions et de saccages de boutiques, est une sérieuse erreur. Pour lui, cela engendre plusieurs fautes : celle du mensonge et du cynisme, mais aussi celle de l'incohérence. Ces critiques horizontales ne sont pas constructives et détournent l'attention du véritable adversaire, qui est l'opposition politique.

Wilfried Ekanga explique que critiquer de manière verticale, c'est-à-dire en proposant des alternatives et des améliorations au sein du parti, est légitime et nécessaire pour progresser. Cependant, dénigrer sans réserve son propre groupe politique et oublier l'objectif principal de lutter contre l'opposition est contre-productif.

Il insiste sur le fait que ce n'est pas le MRC qui a exclu Michèle Ndoki, mais plutôt elle qui a choisi de quitter le parti. Il compare cette situation à un changement de religion, où celui qui rejoint une nouvelle croyance abandonne naturellement la précédente. Pour lui, c'est une question d'équilibre et de cohérence dans l'engagement politique.

En conclusion, Wilfried Ekanga appelle à des critiques constructives et à une unité au sein du parti, tout en gardant à l'esprit l'objectif commun de faire face à l'opposition. Les critiques horizontales qui divisent la famille politique ne mènent qu'à la confusion et nuisent à la réalisation des véritables objectifs du MRC.