Le secrétaire général adjoint du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), Justin Noah, a exprimé des critiques sévères envers le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC), déclarant que ce dernier était incapable de résoudre les problèmes du peuple camerounais. Lors d'une récente apparition sur l'émission "CANAL PRESSE" sur Canal2, M. Noah a fait valoir que le MRC était prêt à prendre en main la résolution des problèmes nationaux et a appelé le RDPC à laisser sa formation politique s'acquitter de cette tâche.

Les propos de Justin Noah reflètent la polarisation politique qui existe actuellement au Cameroun, où le RDPC au pouvoir et le MRC de l'opposant Maurice Kamto sont deux forces politiques majeures en compétition pour l'adhésion du peuple camerounais.

M. Noah a critiqué ouvertement le RDPC, affirmant que le parti au pouvoir n'a pas réussi à résoudre les préoccupations de la population camerounaise. Il a évoqué divers problèmes socio-économiques, politiques et de gouvernance qui persistent dans le pays et a remis en question l'efficacité du RDPC pour y faire face.

Le MRC, dirigé par Maurice Kamto, affirme qu'il est mieux positionné pour résoudre ces problèmes et s'engage à apporter des solutions aux défis qui entravent le développement du Cameroun. Justin Noah a souligné que son parti est prêt à prendre la relève et à œuvrer en faveur du bien-être du peuple camerounais.

Cette déclaration de Justin Noah survient dans un contexte politique tendu, marqué par des différends entre le MRC et le RDPC, notamment en ce qui concerne les élections et les questions liées aux droits de l'homme. Les partisans du MRC voient leur parti comme une alternative crédible au pouvoir en place, tandis que le RDPC soutient son bilan et sa capacité à diriger le pays.

Il est à noter que le Cameroun est un pays avec une histoire politique complexe et diverses perspectives sur la manière de relever les défis auxquels il est confronté. Les déclarations de Justin Noah illustrent l'importance du débat politique et de la concurrence démocratique dans la nation d'Afrique centrale.

Le RDPC, de son côté, n'a pas encore répondu publiquement aux critiques émises par le MRC, mais il est probable que ces déclarations susciteront des débats animés dans le pays et parmi les observateurs politiques internationaux concernant l'avenir politique du Cameroun