Ce jeudi 16 janvier 2025, une nouvelle encourageante a émané de la Cour d’appel du Littoral, chambre criminelle, à Douala. Trois militants du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), incarcérés depuis septembre 2020, ont été libérés. Cette libération intervient après le paiement des dépens fixés à 54 000 francs CFA, selon les informations rapportées par le média Lebledparle.com.
Les militants, dont Dorgelesse Nguessam, faisaient partie des 41 personnes arrêtées lors des « Marches pacifiques » organisées par le MRC le 22 septembre 2020. Ces manifestations avaient pour but de dénoncer la gestion du pouvoir et de réclamer des réformes politiques, mais elles avaient été sévèrement réprimées par les autorités camerounaises, entraînant l'arrestation de nombreux participants.
Dans un communiqué publié par Me Hippolyte Meli, au nom du collectif d'avocats Sylvain Souop qui assure la défense des militants du MRC, il a été annoncé que, malgré la persistance des poursuites pénales, la Cour d’appel a réduit la peine initialement infligée. Les trois militants, condamnés à cinq ans d’emprisonnement par le Tribunal militaire de Douala, ont vu leur peine ramenée à six mois fermes.
« Dorgelesse Nguessam et deux autres victimes de la répression politique judiciaire des marches pacifiques du 22 septembre 2020 retrouvent la liberté. La Cour, malgré l’illégalité des poursuites pénales contre eux, a ramené à six mois d’emprisonnement ferme la peine de cinq ans initialement prononcée. C’est déjà ça ! », a déclaré Me Meli dans le communiqué.