Dans cette tribune, Armand Noutack II critique les affectations dites disciplinaires de certains collaborateurs du président Samuel Eto'o dans des zones reculées. Selon lui, ces affectations trahissent le bilan de ceux qui gouvernent et sont une preuve de l'échec des politiques de développement. Il appelle le prochain président de la République à assurer un développement équitable pour toutes les régions afin de mettre fin à cette pratique. Noutack II dénonce également l'attitude de certains résistants qui souhaitent une affectation disciplinaire et sont prêts à se soumettre au régime pour cela.





LE PROBLÈME DE FOND DES AFFECTATIONS DITES DISCIPLINAIRES !
Une opposition qui célèbre le sous-développement.
Depuis hier les militants (d'un parti qui disait vouloir le changement) sont en extase parceque certains collaborateurs du Président Samuel Eto'o ont reçu des affectations qui dégagent étrangement l'odeur nauséabonde d'un règlement de compte.
Mais au delà de cette curiosité politique des opposants qui soutiennent l'adversaire dans l'espoir vain de détruire SEF et son entourage, une préoccupation demeure :
Celui qui a fait le choix périlleux de balancer ces fonctionnaires dans ces zones reculées sait-il qu'il trahit en réalité leur piteux bilan ? Pourquoi ces AFFECTATIONS sont considérées comme disciplinaires ? Eh bien parcequ'il s'agit des zones délaissées par le pouvoir, en fait ces affectations trahissent quelque part le bilan de ceux qui nous gouvernent.
Je me souviens de deux médecins qu'un ministre de la santé avait préféré envoyer dans des zones reculées parceque grévistes ; s'il vous plaît le ministre en question est où depuis ?
Le prochain Président de la République devra assurer le développement ÉQUITABLE pour toutes les régions afin qu'on cesse de taxer certaines affectations de DISCIPLINAIRES.
Le simple concept d'affectation disciplinaire est une preuve de l'échec des politiques de développement.
Joseph Hitote Beaucoup de résistants me souhaitent une affectation DISCIPLINAIRE, ils sont même prêts à se mettre à genoux devant le régime pour ça... Ah l'escroquerie politique, le Ndem
Armand Noutack II