Actualités of Thursday, 7 September 2017

Source: cameroon-info.net

Le Maire de Douala 1er accusé de détournement de 460 millions

C'était au cours des travaux de la 3e session ordinaire de cette Commune mercredi 31 août dernier C'était au cours des travaux de la 3e session ordinaire de cette Commune mercredi 31 août dernier

Il serait léger de dire que les travaux de la 3e session ordinaire de la Commune de Douala 1er se sont déroulés sans aucune tension au regard des échanges entre les conseillers municipaux et le maire. Et pour cause, Lengue Mapala a été accusé de détournement et de gestion scandaleuse en plein conseil, rapporte le quotidien La Nouvelle Expression du mercredi 6 août 2017.

A en croire le journal, c'est au bas mot la somme de 460 millions de FCFA dont on ne trouverait aucune trace dans les caisses de la mairie et dont rien ne justifie à date, l'utilisation depuis 2013. Certains conseillers de la mairie de Douala 1er, incontestablement en colère, ne se sont guère cachés pour évoquer l'inexplicable enrichissement du secrétaire particulier du maire indexé. "Ce Monsieur vient de s'achéter une maison à 44 millions de FCFA payés cash au quartier Akwa-nord, ainsi qu'un camion à 10 roues", renseigne un document distribué dans la salle. Le même document a révélé que le maire aurait acheté 80 billets d'avion première classe pour des multiples voyages non justifiés. Des sources renseignent d'ailleurs que le patron de la Commune de Douala 1er serait propriétaire de biens immobniliers au Canada et Paris.

"Les niches de vol et de malversations financières du maire Lengue Malapa et son équipe composée de Ekeh Gérard, le secrétaire général et le Dr Essomba sont nombreuses et multiformes. Nous allons dans les tous prochains jours, faire de grandes revélations au sujet de ce quatuor qui se la coule douce avec l'argent public de la mairie de Douala 1er", scande sous cape un agent présent à ces travaux.

D'autres conseillers encore plus en grogne au regard de l'arrogance du maire et de son particulier, n'ont pas hésité à lever le voile sur les autres activités floues de ces derniers, peut-on lire dans le journal. Pour cela, certains contestataires ont laissé entendre que tous les tripatouillages issus de cette affaire ont été mis à la disposition de la Commission Nationale Anti Corruption ( CONAC) et du Contrôle Supérieur de l'Etat (CONSUPE).