Dans le groupe B du dernier tour des éliminatoires de la Coupe du monde Russie 2018 de football, zone Afrique, l’Algérie est l’équipe la plus redoutée par ses concurrents qui sont le Nigéria, le Cameroun et de la Zambie.
Ses performances pendant les éliminatoires de la CAN Gabon 2017 et la riche expérience de ses joueurs sont les éléments qui font des Fennecs algériens les favoris dans la nouvelle épreuve du Mondial 2018, qui démarre ce week-end. Les Lions indomptables du Cameroun, premiers adversaires des Fennecs, sont en pleine reconstruction, depuis les départs successifs des cadors comme Rigobert Song, Geremi Njitap, Samuel Eto’o qui ont offert à leur pays ses deux derniers titres de Champion d’Afrique 2000 et 2002 et ses trois dernières participations à une phase finale de Coupe du monde.
Interrogé par la presse sur les ambitions de son équipe à l’aube d’un nouveau challenge sur la route de Russie 2018, Hugo Broos, l’entraineur de l’équipe du Cameroun a déclaré sans ambages que la qualification pour la prochaine Coupe du monde n’était pas une priorité pour son équipe.
«Pour moi, l’Algérie pour le moment a la meilleure équipe africaine. Ils sont ensemble depuis quelques années, au niveau de l'expérience ils sont plus avancés que nous. Ce match est pour nous un challenge, il va nous permettre de voir notre niveau. On s’est qualifié pour la CAN au Gabon en faisant un bon parcours et maintenant, c’est un autre chapitre qui commence. Quand je suis arrivé au Cameroun, il y a sept mois, le plus important, c’était de faire une nouvelle équipe jeune.
Il y a une génération qu’il fallait remplacer. Ce qui est important, c’est d’avoir des jeunes joueurs de qualités. Parce qu’on veut construire une nouvelle équipe. La CAN au Gabon va nous permettre de faire une évaluation plus précise de cette reconstruction. Si on peut se qualifier pour la Coupe du monde 2018 tant mieux, ce n’est pas vraiment une obligation. En 2019, il y a la CAN au Cameroun, je pense que là, on doit être prêt pour gagner cette CAN 2019».
Cette déclaration du technicien belge va sans aucun doute susciter des critiques acerbes chez les inconditionnels des Lions indomptables qui croient que le Cameroun, pays de football, doit toujours jouer les premiers rôles dans les stades en Afrique.