• Njoya est un syndicaliste torturé

• Njoya fait un sitting devant la direction générale sis à Bonanjo

• Ces revendications portent sur la régularisation du salaire des employés de la société générale


Le Parti Camerounais Pour la Réconciliation Nationale a communiqué sur le sort d'un syndicaliste torturé depuis plusieurs années par la banque société générale Cameroun. Le parti de Cabral Libii n’est pas resté indifférent et a décidé comme sa politique le prévoit, de mettre l'humain au centre de ses préoccupations.

« Que devient le droit syndical dans ce pays ? Pourquoi l'Etat du Cameroun ne protège-t-il pas ces concitoyens ? Pourquoi le régime RDPC / CPDM est toujours prêt à vendre les siens ? C'est quoi cet état qui n'assure aucune protection aux siens? Pire encore viole constamment ses propres lois? Et même face aux multinationales met toujours en arrière ses ressortissants??Mr Njoya que voici en image est en train de faire un sitting devant la direction générale sis à Bonanjo. Il est par ailleurs président national de syndicat », écrit Christian Ndjock Nkongo, Secrétaire National aux Affaires Politiques, aux DHLP et Affaires Syndicales du PCRN.


Christian Ndjock Nkongo raconte que « de ce que j’ai eu comme information, les revendications qu’ils portaient concernaient la régularisation du salaire de l’ensemble des employés de la société générale. Un héros comme on en trouve plus beaucoup, qui a préféré se sacrifier pour la cause commune. Comme il s’agissait d’une affaire de gros sous, le top management à essayer de lui donner des dessous de table pour le faire taire. Ils lui ont même proposé un poste de responsabilité avec tous les avantages que vous pouvez imaginer, mais toujours rien. Face à son refus de céder à ce genre d’arrangement, la SGC a multiplié plusieurs tentatives d’intimidation, de pressions et harcèlement mais le gars n’a pas plié l’échine », explique le camarade de Cabral Libii.

Il ajoute que « voyant que le gars ne veut pas marcher dans cette combine, ils ont donc finalement décidé de le licencier. Je précise que le licenciement sonne en 2017. Motif: perte de confiance. C’est alors qu’il entre dans une bataille juridique sans pareil. Malgré les lenteurs administratives, les trafics d’influence et tentatives de soudoyer les magistrats, M. Njoya fini par gagner le procès. Cependant, l'établissement concerné refuse de rendre exécutoire la décision de justice qui a été prononcée à l’issue de ce procès. C’est pourquoi il a décidé de faire le « sitting » sur son lieu de travail pour réclamer ce qui lui ai dû.

Le PCRN s’interroge sur la liberté syndicale dans notre pays et de ce que l'Etat qui est censé protégé ce droit garantit par la constitution soit toujours bafoué. Et a commis ses juristes pour suivre ce dossier.