Actualités of Wednesday, 6 December 2017

Source: camer.be

Le PDG de Vision 4 doit 392 millions à l’Etat

Jean Pierre Amougou Belinga a déjà payé 120 millions Jean Pierre Amougou Belinga a déjà payé 120 millions

Sur un montant total de 512 millions FCFA que lui réclame la Campost depuis 2006, celui qu’on appelle affectueusement le « Berlusconi » des médias en Afrique subsaharienne, a déjà remboursé 320 millions FCFA, après le dépôt lundi dernier auprès de cette structure financière publique, de la somme de 120 millions FCFA.

Modèle de persévérance, d’opiniâtreté et d’audace dans les affaires, Jean Pierre Amougou Belinga, PDG du Groupe L’Anecdote, éditeur du bihebdomadaire éponyme, et propriétaire de Vision 4 télé, administre un cours magistral d’intégrité et de probité à tous les débiteurs de la Campost.

Redevable d’une somme de 350 millions FCFA à la Campost, mais amenée à 512 millions FCFA à cause des agios, Jean Pierre Amougou Belinga, a fait un pas capital le 04 décembre dernier à Yaoundé lorsqu’accompagné de Tatiana Mengue du directeur administratif et financier du Groupe L’Anecdote, il s’est rendu au siège de la Campost, déposer un montant de 120 millions FCFA au titre de sa dette envers l’entreprise.

Un calcul rapide renseigne que désormais, le PDG du Groupe L’Anecdote, n’aura plus qu’à verser 192 millions FCFA pour régler définitivement sa dette auprès de la Campost. Un versement qui porte donc à 320 millions FCFA, le montant total que Monsieur Amougou Belinga a déjà remboursé à la Campost, après les 200 millions versés avant.

Homme d’affaires dynamique et ingénieux, Jean Pierre Amougou Belinga qui fait pourtant honneur au Cameroun de par sa victorieuse projection médiatique dans la sous-région, n’a cependant pas que des fans. Beaucoup, sous l’emprise de la fascination de l’acte gratuit, nous apprennent nos investigations, déversent leurs frustrations, haine animale et bestiale sur le PDG du Groupe L’Anecdote, en lui prêtant des relations et des protections dont il ne s’est jamais prévalu, pour dire qu’il serait un citoyen au-dessus de la loi. Les victimes de ce delirium tremens n’hésitent pas à tancer sa relation pourtant amicale, et vieille de plusieurs années, avec Laurent Esso le ministre

d’Etat chargé de la Justice. Obsédées et possédées par une indicible haine pour Amougou Belinga, ces dernières, ignorent sans doute que les affaires entre un client et une banque, ne sont pas qualifiées de détournement de deniers publics, mais relèvent plutôt du civil.

Pas du tout informées, ou alors informées aux égouts puants et nauséabonds des sous-quartiers, comme toutes personnes portées, déportées et emportées par une haine noire, les contempteurs de Jean Pierre Amougou Belinga, n’éprouvent aucune pudeur à raconter que le Garde des Sceaux, aurait soustrait le PDG du Groupe L’Anecdote à la Justice.

Et pourtant, à en croire des enquêtes farouchement menées par votre reporter, l’affaire Campost, vieille de presque 12 ans, remonte au règne d’Amadou Ali comme vice-Premier ministre, ministre d’Etat de la Justice. Bien plus, Camer.be s’est laissé dire qu’en magistrat, c’est Laurent Esso qui lui-même, aurait conseillé à Jean Pierre Amougou Belinga, de déférer à toutes les convocations judiciaires y relatives.

Au moment où nous signalons que le remboursement de la dette par Jean Pierre Amougou Belinga à la Campost est le fruit d’une entente entre les deux parties qui ont ainsi décidé de régler le litige, une seule question, logique se pose et s’impose.

Une question adressée à ceux qui aigris et jaloux de la réussite de Monsieur Amougou Belinga, ont décidé de faire des poèmes sans vers, quitte à noircir le PDG du Groupe L’Anecdote : pour quoi, Jean Pierre Amougou Belinga, s’acquitte-t-il alors de sa dette envers la Campost, alors qu’il est supposé en avoir été soustrait par le ministre de la Justice ?

Dans de prochains articles, nous vous donnerons des informations claires et précises sur les activités de Jean Pierre Amougou Belinga, un magnat des médias, un homme d’affaires qui fait honneur au Cameroun.

Y seront tour à tour abordés : l’acquisition en cours d’une licence pour la Société centrafricaine de télécommunications, les démarches pour le rachat de la chaine de télévision Stad’Afric, les nouveaux véhicules hi-tech récemment acquis par Vision 4 télé, pour des retransmissions en direct, et sur l’université moderne qu’il envisage de construire à Mbankom, département de la Mefou et Akono, région du Centre dont il est originaire.

Mais déjà dans cette série d’articles, nous commencerons par vous informer sur toute la genèse de l’affaire Campost/ Amougou Belinga. Une enquête sans complaisance de votre journal.