Actualités of Wednesday, 6 July 2016

Source: cameroon-info.net

Le Préfet du Wouri poursuivi en justice

Naseri Paul Bea, le Préfet du Wouri Naseri Paul Bea, le Préfet du Wouri

Le journal Kalara édition du 4 juillet 2016 rapporte que Paul Naseri Bea, le Préfet du Wouri, est opposé au tribunal administratif de Douala avec le Ministère de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation (MINATD) à l’American Fellowship Association (AFA). La pomme de discorde, à en croire le journal, est l’arrêt des travaux de construction d’une école ordonnée par l’autorité administrative suscitée. L’AFA a introduit une requête en référé au Tribunal afin d’ordonner une expertise desdits travaux. Outre cela, l’Association a réclamé l’annulation de la décision du Préfet. À l’audience du 23 juin dernier, ladite requête en référé a été examinée.

«Selon le récit des faits qu’a déroulé Me Monthe, l’avocate de l’AFA, le cabinet Bekolo & Partners, liquidateur de Cameroon-Airlines, l’ancienne compagnie nationale, a signé avec elle, un contrat de bail le 26 décembre 2013 aux fins de construction d’une école. L’édifice est bâti sur une parcelle de terrain appartenant à Camair-Co, héritière du patrimoine de la défunte Camair au quartier Bonanjo et face à la résidence de M. Ivaha Diboua, le Gouverneur de la Région du Littoral. Surpris par l’évolution et l’ampleur des travaux qui étaient menés sur ce site apparemment à son insu, le Préfet du Wouri a entrepris de faire cesser lesdits travaux avec l’aval de Mme Koung A Bessike, le Ministre des Domaines, du Cadastre et des Affaires foncières (MINDCAF)», relate le journal.

Me Fonju Fuelancha, l’avocat de la Préfecture du Wouri a laissé entendre que l’AFA a violé les dispositions des articles 17, 18 et 19 du décret du 22 avril 1976 fixant les modalités de gestion du domaine privé de l’État. Ces dispositions stipulent que «toute personne désirant prendre à bail une dépendance du domaine privé de l’État adresse un dossier au MINDCAF, sous le couvert du Préfet». Le verdict du Tribunal est attendu.