Le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC), parti au pouvoir, est confronté à une sérieuse crise au sein de son Bureau politique. Sur les 23 membres de cette instance clé, pas moins de 8 sont décédés ces dernières années, créant un vide qui inquiète les observateurs politiques et fragilise l'avenir du parti.

Le Bureau politique du RDPC est un organe décisionnel majeur, conçu pour assister le président national Paul Biya dans les choix stratégiques et les décisions cruciales pour le parti. La perte de 8 de ses membres, soit plus d'un tiers de son effectif, est un coup dur pour cette instance cruciale.

Parmi les disparus, des personnalités notables telles que Ndongo Essomba et le Sultan des Bamouns, Ibrahim Mbombo Njoya, des piliers historiques du RDPC. Leur absence crée un vide difficile à combler et affaiblit la stabilité interne du parti.

Alors que le Cameroun se prépare à faire face à des défis majeurs, y compris la succession à la présidence actuelle, cette situation préoccupante au sein du Bureau politique met en lumière les vulnérabilités du RDPC. La nécessité de pourvoir rapidement ces postes vacants est cruciale pour assurer la continuité et la stabilité du parti, et pour préparer l'avenir dans un contexte politique déjà complexe.

L'incertitude entourant l'avenir de ces postes clés souligne l'importance de la cohésion interne du RDPC. Alors que le parti cherche à maintenir son emprise sur le pouvoir et à répondre aux attentes croissantes de la population, le maintien de la stabilité au sein du Bureau politique est essentiel pour surmonter ces défis majeurs.